Sylvia Plath, poète et écrivaine



Sylvia Plath, née le 27 octobre 1932 à Jamaica Plain, dans la banlieue de Boston, et morte le 11 février 1963 à Primrose Hill (Londres), est une écrivaine américaine ayant produit essentiellement des poèmes, mais aussi un roman, des nouvelles, des livres pour enfants et des essais. Si elle est surtout connue en tant que poète, elle tire également sa notoriété de The Bell Jar (en français, La Cloche de détresse), roman d'inspiration autobiographique qui décrit en détail les circonstances de sa première dépression, au début de sa vie d'adulte.




Depuis son suicide en 1963, Sylvia Plath est devenue une figure emblématique dans les pays anglo-saxons, les féministes voyant dans son œuvre l'archétype du génie féminin écrasé par une société dominée par les hommes, les autres voyant en elle une icône dont la poésie, en grande partie publiée après sa mort, fascine comme la bouleversante chronique d'un suicide annoncé. (Wikipedia)


Le monde des fourmis?

Nous sommes de plus en plus proches de la fourmi
Ollivier Dyens est professeur à Montréal et auteur de "La Condition inhumaine" chez Flammarion :
"Aux questions essentielles que l'homme se pose depuis la nuit des temps - Qui suis-je ? D'où venons-nous ? -, la science et la technologie apportent des réponses qui, de plus en plus, contrarient ce que disent nos sens et notre esprit. C'est cette tension croissante entre notre réalité biologique et notre réalité technologique qui provoque ce que je qualifie de " condition inhumaine ". Depuis toujours, nous avons considéré les outils et les langages comme des structures qui existaient pour répondre à nos besoins. Il est vital de repenser cette relation. (…)
Nous risquons d'aboutir, dans un avenir plus ou moins proche, à un monde polarisé, manichéen, violent, dans lequel la majeure partie de l'humanité se retrouvera en décalage complet avec le monde des représentations, des idées, des théories et de la culture. Un monde de frustrations et de désespoir issu d'une nouvelle aliénation : celle de la connaissance. Ce risque est déjà à l'oeuvre : nous avons une difficulté grandissante à distinguer clairement l'information de sa synthèse - autrement dit de la connaissance. Pourquoi ? Parce que la culture générée par les machines nous dépasse. Pour utiliser une image maritime : la quantité d'informations présentes sur le Net est un océan, mais nous ne connaissons pas l'art d'y naviguer. Il apparaît de plus en plus que rester à la surface de cet océan - " surfer " - est devenu une question de survie. Mais l'humain navigue encore à l'ancienne, tant la connaissance nous semble liée à l'idée d'approfondissement. La surface et le fond : il va nous falloir apprendre à concilier ces deux notions. (…) Les moyens de communication qu'offrent à l'humanité les réseaux numériques instantanés semblent posséder un objectif principal : nourrir, ou créer une cohérence globale. Un blog acquiert sa légitimité s'il est recensé dans d'autres blogs, et le premier site qui apparaît dans Google est celui qui est " hyperlié " par le plus grand nombre de sites... Cette légitimation par la collectivité porte ses dangers : elle se défend contre l'individuel et fait peu de cas de ce qui est hors norme ou marginal. Mais elle représente aussi un potentiel formidable, qui change profondément notre relation au monde. L'humain de la condition inhumaine est bien plus proche de la fourmi - qui vit, existe et comprend l'univers par l'entremise de sa collectivité - qu'il ne l'est d'un individu autonome, conscient et singulier." Source : Le Monde, 27/01/08

Peintre belge Rudi Barnet

Ses qualités humaines se reflètent également dans ses images qui se nomment
Pour Chantal
Marine 1
Marine 2
Pour Gaza
Souvenir d'Irlande
Toits-neige






Rudi Barnet ? Voici comment il se présente lui-même: "Je suis un autodidacte belge, émigré de l'intérieur avec mon papa venu de Flandre pour trimer dans les charbonnages de Wallonie. Qualifié à divers moments de sa vie de gauchiste, anarchiste, makhnoviste, lumumbiste, trotskyste, maoiste, durrutiste... et même progressiste. Métiers exercés (ordre chronologique) : joueur de football, chanteur de music-hall (Ancienne Belgique), comédien, metteur en scène de théâtre (création mondiale de "Une Saison au Congo" d'Aimé Césaire), animateur culturel, expert audiovisuel, directeur de festival (San Sebastian), peintre barbouilleur, pamphlétaire, romancier (de gare?) ... Et c'est pas fini. Epitaphe préférée : "Il a fallu qu'il meure pour le voir se coucher devant quelqu'un".

Le 15 mars 1939, les troupes allemandes...

Le Protectorat de Bohême-Moravie

Le 15 mars 1939, les troupes allemandes envahissent la Bohême et la Moravie. La jeune Tchécoslovaquie crée en 1918 est alors éclatée pour une période de 6 ans.
En 1938, aucune des grandes puissances alliées de la Tchécoslovaquie (France et Royaume-Uni) ne désire un conflit en Europe. Une conférence se réunit à Munich pour résoudre les revendications territoriales du Reich au détriment de la Tchécoslovaquie. Les 29 et 30 septembre, les dirigeants de l'Allemagne, de l'Italie, de l'Angleterre et de la France, Adolf Hitler, Benito Mussolini, Neville Chamberlain et Édouard Daladier, se réunissent à Munich.
Le 30 septembre, les participants signent les accords de Munich, conformes aux revendications allemandes, qui prévoient le rattachement à l'Allemagne des régions habitées majoritairement par les Allemands et la rétrocession d'une partie de la Silésie à la Pologne (906 km_ - 258 000 habitants).
Le président tchèque Benes est contraint d'accepter ce plan, geste qui provoque de gigantesques manifestations à Prague et dans de nombreuses villes tchèques.
Le 5 octobre, Benes démissionne et ne tarde pas à quitter le pays. Ce premier démembrement territorial est considéré comme mettant un terme de facto à la Première République tchécoslovaque : bien que la constitution n'ait pas été modifiée, la période allant des accords de Munich à l'invasion allemande du reste du territoire est désignée sous le nom d'usage de Seconde République tchécoslovaque. La Tchécoslovaquie perd surtout ses défenses militaires. L'équivalent de la ligne Maginot ayant été construit dont une grande partie aux marges sudètes du pays, elle se retrouve désormais aux mains du Reich. Sans cette ligne de défense, l'indépendance du pays est plus théorique que réelle ; elle dépend entièrement du bon vouloir des nazis et des puissances occidentales qui ont garanti ses frontières lors des accords de Munich.

Le Royaume-Uni et la France commencent la mobilisation de leurs troupes même si aucune action concrète n'est prise alors. C'est l'invasion de la Pologne qui marque le début de la Seconde Guerre mondiale, celle de la Tchécoslovaquie n'en étant que le prélude. Protectorat de Bohême-Moravie est quasiment annexé au Troisième Reich.

Odchazeni (Departure) de Vaclav HAVEL (film 2011)

Odcházení (Departure) (extrait de l’hebdomadaire tchèque Respekt)



« Václav Havel est un phénomène culturel et politique sans précédent dans le pays. On pouvait donc s’attendre à ce que vienne le moment où les camps de ses admirateurs et de ses détracteurs se heurtent. Ceci dit, il est étonnant que cela arrive à l’occasion de la sortie de son premier film Odcházení », peut-on lire dans la dernière édition de l’hebdomadaire Respekt.

L’auteur de l’article intitulé « Dispute absurde autour du film Odcházení » estime que le débat houleux qui accompagne depuis plus d’une semaine dans les médias le film, ne saurait être qualifié autrement que d’absurde. Le terme que Havel lui-même a rendu en Tchéquie célèbre. Force est de constater qu’une grande partie des critiques et des commentaires qui d’ailleurs ne cessent de nourrir les pages des journaux et d’internet, ne sont pas très flatteuses à l’égard du film Odcházení. Václav Havel l’a tourné d’après sa dernière pièce de théâtre éponyme qui avait été montée sur plusieurs scènes de théâtre dans le pays et qui raconte l’histoire d’un chancellier en partenance.
Avec cette performance, à l’âge de 74 ans, l’ex-président de la république a voulu s’initier à un métier qu’il n’a jamais pu exercer dans le passé et dont il a depuis toujours rêvé : celui de réalisateur de film.
Est-ce vraiment un film ?, s’interrogent certains critiques tchèques, considérant que Havel a réalisé une « drôle de forme », dépourvue d’un bon scénario et d’une mise en scène de qualité. Médiocre, ennuyeux, attaque terroriste contre les spectateurs, parodies de mauvais goût... constatent d’autres journaux.

« Aucun autre cinéaste, y compris ceux qui sont vraiment nuls, n’a jamais été attaqué aussi brutalement et aussi frontalement par les médias », constate Respekt qui admet en même temps que ceux qui ont aimé le film et qui le défendent ne mâchent pas non plus leurs mots.

« L’art pervers de Václav Havel » est le titre d’une note publiée dans les pages du quotidien Lidové noviny par l’écrivain Jáchym Topol qui perçoit le film comme « une satire, un vaudeville, soutenu par d’excellentes performances des acteurs ». Il signale : « Dans son film, Václav Havel abat tous les tabous, en s’en prenant impitoyablement à la politique et aux hommes politiques, sa satire douloureuse et cruelle à l’égard des mécanismes de pouvoir n’a pas son pareil ».
Plus loin, il se demande pourquoi certains critiques du film font preuve d’un tel acharnement à l’égard du « démiurge », dont le simple nom arrive à les irriter. « Il est normal », écrit-il, « que le film plaise ou déplaise, pourquoi donc autant d’aigreur et de haine ? Je pense que depuis le fauvisme ou la tenue des expositions d’arts pervers, aucune œuvre artistique n’a jamais été aussi vigoureusement attaquée. Bon dieu, il n’est pas obligatoire d’aller voir ce film ».

Dans son feuilleton régulier paru dans l’édition de mardi du quotidien Lidové noviny, un autre écrivain tchèque très connu, Ludvík Vaculík, se penche également sur ce film. Il écrit entre autres :
« Concernant les avis à l’égard du film Odcházení, je considère que les plus stupides sont ceux qui essaient de l’évaluer d’un point de vue théorique et qui s’interrogent par exemple sur le fait de savoir s’il s’agit réellement d’un film... La qualité et l’importance d’une œuvre se mesure par son effet. Le film de Havel offre une ‘définition’ cruelle de la vie comme suit : vanité, tout est vanité... Si je lis un livre aussi cruel, je peux interrompre la lecture, mais pas possible dans une salle de cinéma. J’aurais aimé échapper à la douleur. Mais comment ? » Et de conclure en constatant : « Le film Odcházení a un désavantage : celui d’être signé par Havel ce qui ne peut qu’alourdir sa situation ».

Le quotidien Mlada Fronta Dnes a publié dans son édition de samedi dernier une réflexion de l’écrivain Pavel Kohout qui prend, lui aussi, la défense du film qui est à son sens « exactement ce que son auteur a voulu faire. Car le véritable créateur ne suit que ce critère là ». Il cite à ce propos les films L’année dernière à Marienbad et Hiroshima mon amour qui « à l’heure des séries télévisées imbéciles seraient indigestes mais qui ont pourtant marqué l’histoire du cinéma ».
Plus loin, il dit : « Odcházení, c’est un défi que Havel relève et adresse non seulement en tant qu’auteur à ses spectateurs ou à ses concurrents, mais aussi en tant que ‘homo politicus’ à l’ensemble de la société. Les petits pays ont besoin des grands messages qui seraient à même de les protéger de l’anéantissement... La devise ‘la Vérité et l’Amour doivent l’emporter sur le mensonge et la haine’ est celle qui va survivre. Ceux qui veulent la caricaturer donnent une mauvaise image d’eux-mêmes ».
L’hebdomadaire Respekt, déjà cité, conclut :
« Václav Havel peut bien sûr se moquer d’une telle situation et sourire d’une façon typiquement ‘havlienne’. Le monument que l’une des critiques attendait de ce film, il l’avait déjà bâti, il y a bien longtemps. Pourquoi son expérience cinématographique devrait-elle être une occasion d’en construire un nouveau ? "Odcházení" est une pièce sur une époque que le dramaturge n’arrive plus à comprendre, qui échappe à tout contrôle. Un drame sur la disparition de toutes les certitudes, sur ce que tout n’est finalement que farce. L’auteur a encore accentué ce côté farce dans son adaptation pour le grand écran. Apparemment, Václav Havel lui-même ne pouvait pas s’attendre à ce que la plus grande farce surgisse dès la sortie du film ».

Par ailleurs, Václav Havel ne semble pas déconcerté par les critiques. Il a dit : « J’ai fait ce film comme bon m’a semblé et suivant ce que je ressentais. En ce qui concerne son jugement ou sa classification, je les laisse aux critiques ».

 

Lizbekistan pour mémoire

LIZBEKISTAN:
lizbekistan.com

Until Sept. 9, 1999, Lizbekistan was one of the most popular micronations. That is when its creator, an Australian artist named Liz Stirling, blew up the site.
She began work on Lizbekistan in 1996 as part of a larger project on citizenship and printed stamps and passports for would-be Lizbeks. Lizbekistan even had its own currency, the nipple. In its heyday, the imaginary nation had four newspapers, including The Lizbek Sentinel, which Ms. Stirling described as ''the independent official organ,'' and The Dependent, jokingly known as ''the voice of authority.'' Lizbekistan eventually acquired several thousand citizens before being consigned to oblivion last year. Refugees of Lizbekistan can now frequent two related sites, www.lizbekdiaspora.com and www.lizvegas.com.
SHE GIVETH, AND TAKETH AWAY -- Liz Stirling created Lizbekistan, a micronation that offered passports to its several thousand citizens. Then she blew it up.
(Ludovic Careme for The New York Times)



Festival "ELLES TOURNENT"



ELLES TOURNENT 2016

FESTIVAL DE FILMS DE FEMMES




Après le FESTIVAL de janvier 2016, l'équipe prépare la suite des projections dans toute la Belgique "On the road "…